Programme RugbyTV

mercredi 31 mars 2010

Un sprint d'enfer

Avec 7 points d'avance sur Biarritz, le Racing, qui recevra le BO pour l'avant-dernière journée, a les cartes en main. Sauf désastre, il sera en quart. Devant, c'est le jeu de chamboule-tout qui se prépare. Tout peut être rebeloté d'ici le 24 avril. Les calendriers de Toulon et de Clermont semblent les plus favorables mais l'USAP et Toulouse ont l'habitude de finir fort et Castres ne veut rien lâcher. Le CO et les Catalans pourraient aussi bénéficier de leur absence en Coupes Européennes. Mais le Stade, l'ASM et le RCT ont les effectifs pour jouer sur les 2 tableaux et Perpignan pourrait se mordre les doigts de ne pas avoir remplacé Meyer, à présent que Nicolas Laharrague est blessé. Cette année, le Brennus se reflète dans une boule de cristal.

mardi 23 mars 2010

Le grand chelem des pros

Jamais depuis 1977 une mêlée française n'aura pesé autant sur la réussite d'un grand chelem. Samedi, au Stade de France, c'est elle qui a fait basculer le match, au point que chaque en-avant français était accueilli avec sérénité. La France n'avait pas battu l'Angleterre depuis août 2007 et ne l'avait pas battue sous la pluie depuis Fontenoy. C'est aussi cela qui est remarquable: cette capacité nouvelle de s'adapter, non pas à l'adversaire au risque de le regarder jouer, mais au tryptique météo-arbitrage-score. La France ne l'aura oublié qu'une mi-temps sur dix, à Cardiff. Beaucoup de choses sont encore perfectibles mais c'est l'état d'esprit que l'on retiendra. Ce XV de France a de la gueule, c'est une bande de copains qui ne laissent rien au hasard. Des Professionnels. 

mardi 16 mars 2010

Tout à gagner.

Plus qu'une marche et ce sera le grand chelem. Mais quelle marche! La France n'a pas battu l'Angleterre depuis août 2007,en match amical à Marseille. Une éternité. Si loin que Yannick Jauzion, interrogé sur RugbyTV, ne se souvenait pas avoir marqué le seul essai du match. Les Anglais n'auront pas besoin de souvenirs pour se motiver. Battre la France est pour eux une question de prestige. Ils y tiennent plus que tout. Parce qu'ils nous respectent et nous aiment. Compliqué tout ça? Pas si l'on connait bien nos meilleurs ennemis. Faisons confiance à Marc Lièvremont et à ses hommes pour bien maîtriser la dimension émotionnelle de ce match. Et rêvons, cette semaine, d'un triomphe samedi soir au Stade de France. Pour cette équipe qui ressemble tant à présent à celle qu'on espérait.

mardi 9 mars 2010

Place au supplément d'âme.


Sauf énorme surprise, les six qualifiés pour les phases finales sont connus. Non pas que l'avance mathématique prise par le sixième (le Racing Métro) soit suffisante pour interdire le retour d'un poursuivant. Mais parce que les poursuivants, justement, ne présentent pas les moyens de poursuivre. Le rugby proposé par Biarritz, Brive ou le Stade Français n'est pas celui d'un futur champion. Au delà des paramètres techniques, il y a l'envie. Celle de Castres de rester en tête coute que coute. Celle de Toulon d'arracher la victoire dans les dernières minutes. Celle de Clermont de gagner tous ses matchs, celle de l'USAP de jouer en Champion à Michelin. Celle de Toulouse de réagir avec panache. Ne cherchez pas, le champion 2010 est parmi eux.

mardi 2 mars 2010

On retiendra la victoire...



Pour une fois, nous serons d'accord avec nos éminents confrères de la presse écrite qui font une analyse sobre du coup de chaud de Cardiff en 2ème mi-temps. Equipe fatiguée par la rush défense, jeu au pied approximatif et surtout changement tactique des Gallois qui n'allaient pas attendre le dernier quart d'heure pour remonter 20 points. Ayant croisé les joueurs vendredi soir au Millenium, je peux vous dire qu'il était temps que ça se termine. Dans le rugby moderne, 20 points, ce n'est rien. Mais le mérite de cette équipe de France, c'est de ne pas avoir paniqué, d'avoir remis des points au meilleur moment et finalement, d'avoir gagné. Débarrassés du complexe du 3ème match, les hommes de Lièvremont se doivent de préparer au mieux leurs deux derniers matchs en ne négligeant pas ces Italiens qui ont retrouvé la confiance.